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Le Bora-Bora sera mis à l'eau ce mardi 3 juin, à partir de 10 h, après 30 mois de réparation. Ce sera un bel événement. Le voilier de 28 m, un caïque gréé en ketch aurique, le Bora-Bora, tire sa révérence pour reprendre l'océan et inviter au rêve de voyage les enfants en convalescence. Son propriétaire Jean-Claude Allègre a généreusement autorisé la visite du navire. « Pour financer les séjours des enfants, nous mettons le bateau à la location événementielle, à la journée ou en croisière », explique Jean-Claude Allègre, heureux de le savoir à l'eau dans quelques heures. Trente personnes peuvent être à son bord à la journée, 15 pour des croisières comme cet été (personnel navigant compris).
Le bateau s'articule autour d'un carré central, de la table à carte et du poste de barre dans un bois d'acajou franchement vernis. Les couchages se composent de 5 cabines, deux cabines doubles, trois cabines triples toutes munies d'un espace de toilette (lavabo, douche et WC). Une cabine supplémentaire est réservée à l'équipage. Le Bora-Bora dispose d'un grand pont spacieux en teck ainsi qu'un poste de barre extérieure. « Les enfants aiment ce poste, certains avaient du mal à en décrocher. Ce qui les fascine beaucoup c'est la navigation de nuit », commente Jean-Claude Allègre très occupé par les préparatifs administratifs et l'organisation des prochains jours. L'équipe, quant à elle, continue d'oeuvrer, pinceau, visseuse, pièce de bois en main, tous ont l'énergie.
L'Ascension est le dernier week-end où les passionnés du Bora-Bora ont la possibilité de l'admirer.
« Nous le mettons à l'eau comme prévu, selon la météo des prochains jours, bien sûr !, explique Jean-Claude Allègre, propriétaire du voilier. Pas de date d'invitation, nous avons prévu en septembre de rattraper cela par une inauguration. L'essentiel est d'être prêt pour les enfants. »
Les vernis, voiles, cordages, le nettoyage tout est préparé afin de passer aux réglages nécessaires à la navigation.
Depuis hier, la belle histoire peut se poursuivre : celle d'un propriétaire mécène, celle d'un voilier d'exception qui transporte des enfants souffrant de graves maladies...
Les Matelots de la vie ont retrouvé le Bora-Bora, leur bateau de rêve. L'association, qui permet à des enfants guéris ou en rémission de vivre des croisières et d'alimenter en vidéos durant tout l'été plus de vingt services pédiatriques d'hôpitaux, va recommencer ses croisières cet été.
Le ketch (voilier à deux mâts) de bois était rongé par les termites et avait dû interrompre ses périples en 2011. Quelque trente mois de travaux plus tard, son propriétaire, Jean-Claude Allègre, et l'équipe de charpentiers de marine venus de Questembert (Morbihan), ont eu plaisir à voir leur magnifique voilier de 135 tonnes porté par le portique élévateur, hier à 10 h 30, pour être posé comme une feuille sur l'eau du port.
Le ketch de 28 m tout en bois acheté en 2010 par Jean-Claude Allègre était destiné à des croisières pour des enfants hospitalisés ou en rémission de maladies graves, pour le compte de l'association Les matelots de la vie. Hélas, le bois était touché par des termites et le bateau a dû rejoindre le port après le premier été de croisières. Le généreux propriétaire n'a pourtant pas renoncé aux rêves des enfants et s'est lancé dans deux ans et demi de gros travaux sur l'aire de carénage de La Turballe (Loire-Atlantique). Mardi matin, le Bora Boraa été remis à l'eau, sous les applaudissements des gens de mer. Après une dizaine de jours d'essais autour de La Turballe, il partira à Saint-Nazaire, puis Saint-Malo et Brest pour plusieurs semaines de croisières. Retour prévu à Pornichet, fin août.
Matelots de la vie et skippers, font équipe pour obtenir le Prix de la solidarité. Ils ont besoin de l'aide des internautes.
L'association bauloise Matelots de la vie organise des aventures en mer dédiées aux enfants hospitalisés, embarquant virtuellement l'enfant malade sur un bateau dont il va diriger l'équipage à travers ses réponses aux énigmes quotidiennement postées sur un site internet. Tandis qu'à bord du bateau, les enfants en rémission s'évadent de leur quotidien tout en restant solidaires avec ceux n'ayant pu les rejoindre.
Dans le cadre de la course Transat AG2R La Mondiale, mettant en compétition des duos de skippers, jeunes navigateurs ou loups de mer, les Matelots de la vie sont montés à bord du bateau monotype Macif, dimanche 6 avril à Concarneau, afin de rallier Saint-Barthélemy !
« Un des souvenirs les plus marquants fut le jour ou je suis allé voir les enfants des matelots de la vie. Quand on voit des enfants très jeunes en rémission de maladie grave qui nous regarde comme une princesse en nous disant que l'on est belle, c'est selon moi la plus belle chose qui puisse arriver. Pour les candidates, le seul conseil que je peux leur donner c'est de rester naturelle. »
