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Pendant que les skippers Macif se battent pour la victoire à St Barthélémy, ils n'en oublient pas de rester mobilisés pour les Matelots de la Vie !

Un ancien matelot vous explique pourquoi il est important de soutenir l'association : http://bit.ly/QHQ6CJ

Pour voter pour le Prix de la Solidarité AG2R La Mondiale, c'est ici : http://bit.ly/1htLo5K

Alors, à vos clics !!

Jean-Claude Allègre a réparé un superbe ketch à La Turballe pour mener en croisière des enfants en rémission, avec les Matelots de la vie. Une vingtaine d'hôpitaux suit l'aventure...

L'Ascension est le dernier week-end où les passionnés du Bora-Bora ont la possibilité de l'admirer.

« Nous le mettons à l'eau comme prévu, selon la météo des prochains jours, bien sûr !, explique Jean-Claude Allègre, propriétaire du voilier. Pas de date d'invitation, nous avons prévu en septembre de rattraper cela par une inauguration. L'essentiel est d'être prêt pour les enfants. »

Les vernis, voiles, cordages, le nettoyage tout est préparé afin de passer aux réglages nécessaires à la navigation.

Un grand bonheur d'avoir pu approcher ce splendide caïque, Ketch Aurique de 23 m. construit en Turquie en 1987.

Après deux jours d'escale à Saint-Quay-Portrieux, les Matelots de la vie ont débarqué à Paimpol avec leur sourire et leurs espoirs. Cap sur un projet associatif et social exemplaire.

Jeudi matin, sur le ponton E, deux jeunes filles attendent le feu vert du capitaine du War an Doma pour embarquer à bord. Aujourd'hui, pas question de faire une balade ou d'aller pêcher. Il s'agit de tout autre chose. Chloé, âgée de 16 ans, et sa cousine Jade vont à la rencontre du Bora Bora, qui fait escale à Paimpol jusqu'à mardi.

À bord du magnifique voilier, huit jeunes Matelots de la Vie, qui sont guéris ou en rémission d'une grave maladie. Ils effectuent un voyage de trois semaines, qu'ils partagent, via le Net, avec d'autres enfants malades. Si Chloé a tenu à être là, c'est qu'il y a deux ans, elle a vécu une telle aventure, sur le Patriac'h, en Méditerranée. Cheveux châtains, yeux bruns, elle est émue au moment de monter à bord. Et bien plus encore, quand on aperçoit le voilier aux abords des Calemarguiers, dans la baie. Les souvenirs reviennent. Et elle se confie simplement, répondant à nos questions.

Que faisais-tu à bord et qu'est-ce que cela t'a apporté ?
On a appris à vivre sur le bateau. On faisait tout. On a participé aux manoeuvres, fait la cuisine, la vaisselle. Le soir, on écrivait les carnets de bord. Les enfants hospitalisés peuvent suivre ce qui se passe à bord. On leur raconte ce qu'on fait et nos émotions. J'ai découvert la vie sur l'eau et avec les autres, le partage de tout, l'amitié. C'est beaucoup.