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Comme chaque année, l'association Sillages organisait les 10 et 11 septembre, à Pornichet, son rendez-vous "Voile et Handicap". 17 bateaux, 150 bénévoles, 50 handicapés, et un fabuleux moment de solidarité... Le magnifique Bora-Bora (photo), de l'association Pied-de-Nez, qui emmène des enfants malades en lien avec des hôpitaux, et les Matelots de la Vie étaient associés à l'événement. Des initiatives à suivre et à soutenir absolument...

Depuis 2006, l’association bauloise Les matelots de la vie embarque tous les étés des adolescents guéris ou en rémission de maladie grave. À son bord, 8 adolescents en rémission de maladie grave. Ils viennent de vivre trois semaines d’expédition entre Brest et Pornichet sur le Bora Bora, un ketch de 28 m.

Après voir quitté le port de St Quay Portrieux, dans les Côtes-d'Armor, un équipage a été accueilli à Océanopolis.

Assis sur le ponton du Bora-Bora, sous une pluie fine,le pont de Plougastel en arrière-plan, Gaël, Alice et Mathilde livrent des histoires.Leurs histoires.

Lundi 18 avril, vers 10 h, des curieux affluent sur l'aire de carénage du port de La Turballe. Ils ne veulent pas manquer la mise à l'eau du vieux gréement Bora-Bora, appartenant à Jean-Claude Allègre. Le bateau, destiné à des enfants ou adolescents confrontés à de gros problèmes de santé (cancer, transplantation) est arrivé à La Turballe en novembre, pour des travaux qui ont duré un mois et demi. Encadré par le chariot élévateur de 4 roues motrices jumelées, le vieux gréement a fait l'admiration du public présent.

Les Matelots de la Vie ont débarqué vendredi après trois semaines d'expédition. 

Ces huits ados en rémission ont vécu des moments intenses partagés par Loïck Peyron.

Le Bora Bora, ce ketch de 28 m, s'est amarré au port de Pornichet vendredi. A son bord, "les Matelots de la Vie" ont débarqué après une navigation riche d'expériences accumulées au cours de leur périple qui a commencé à Brest. Un voyage inoubliable pour ces enfants qui ont été confrontés à la maladie et qui ont redécouvert le bonheur du vivre ensemble et du partage. Clément évoque les escales à l'Ile de Sein et à Lanildut. Mathilde, elle, n'a pas détesté faire la cuisine : « J'ai éprouvé ce qu'était la vie à bord, quand c'était mon tour, j'ai participé avec plaisir, faire la vaisselle ça fait partie de la solidarité. »