Construit en 1947 à Camaret pour la famille Le Guen, de Lampaul-Plouarzel, le dundee français, La-Fleur-de-Lampaul, est revenu, vendredi, dans les eaux où il a longtemps navigué, d’abord comme voilier de charge au transport de marchandises et matières premières, puis de sable, de l’aber Ildut à Brest, Landerneau et Châteaulin, mais aussi de primeurs, de Roscoff vers l’Angleterre, ou de Noirmoutier vers Brest. Reconverti en 1985 en voilier-école, après avoir été laissé à l’abandon, il est classé monument historique en 1987 et devient le voilier océanographique des enfants avant d’être racheté par la Fondation Nicolas Hulot, en 2002. Il est restauré en 2004 et 2005 au chantier Bernard, de Saint-Vaast-la-Hougue, dans la presqu’île du Contentin, et devient un voilier de croisière. Pour son retour dans les eaux de l’aber Ildut, le voilier est armé par l’association « Matelots de la vie ».
Mercredi 7 août, huit jeunes ayant été confrontés à la maladie vont embarquer sur un voilier à Douarnenez (Finistère) pour un voyage de vingt jours qui les conduira jusqu’à Pornichet (Loire-Atlantique). Une opération pilotée par l’association Les Matelots de la vie.
Trois questions à Yann Gouriou, ancien chef d’expédition et responsable communication des Matelots de la vie.
On les appelle les Matelots de la vie, du nom de l’association qui depuis 2006 organise chaque été deux expéditions en mer dédiées aux enfants hospitalisés. Ainsi, ce 10 juillet, huit adolescents, anciens enfants malades, ont embarqué sur le voilier Fleur de Lampaul pour trois semaines d’expédition maritime le long des côtes bretonnes, depuis la Manche, jusqu’à la Vendée.