Au large de La Turballe, c'est la répétition du levé des ancres à la main. Dimitri, à la barre, coordonne ses équipiers au talkie-walkie. Anne-Flore vérifie le relevage de l'ancre et l'engagement de la chaîne. Florent, lui, actionne le guindeau, selon les attentes.

L'embarcation vogue sur le clapot de la mer, au son du nouveau moteur. Les trois matelots passent à la navigation, tous doivent ressentir les réactions du bateau avec les améliorations apportées durant les travaux. Le capitaine stabilise le navire et décide de lever les voiles. « C'est celui qui tient la barre qui décide quelle voile utilisée et quand elle doit être montée. Selon le vent, on décide du nombre de ris », explique Anne-Flore. « Je coupe le moteur quand le bateau est stabilisé. Ensuite, nous avançons uniquement sous voiles », enchaîne Dimitri.

Les séances sont terminées, Jean-Christophe Allègre, ancien capitaine des premières sorties, apporte, avec Alain, son regard et ses recommandations pour la suite, le tout dans une convivialité et solidarité à l'image de l'association Pied de nez.